Pour clore vraiment ce blog, je voudrais revenir sur nos aventures dans l'aéroport de Johannesbourg, à l'aller et au retour.
A l'aller, après avoir raté notre avion, comme nous l'avons déjà raconté, Jean-Marc, Hervé et Benoît ont ramassé les huit passeports pour refaire des billets pour le lendemain. On les a faits sortir de la zone de transit et comme il était impossible de les imprimer avant le lendemain, ils ne pouvaient plus entrer dans l'aéroport international! Les 5 "filles" se trouvaient donc en zone de transit sans passeport, avec un portable sans crédit, qui ne pouvait donc que recevoir des appels ou des sms, sans argent et avec juste une carte de crédit mais avec tous les sacs, vestes et médicaments des 3 hommes qui ont essayé d'infléchir un douanier pour que l'on puisse au moins échanger les choses principales. Impossible.
Ils ont alors "volé" une chaise roulante, installé Jean-Marc dessus et sont revenus à la charge en disant qu'il était très malade et qu'il lui fallait absolument ses médicaments. Un gentil douanier a alors accepté de nous rencontrer en zone transit. Il m'a demandé si j'étais l'épouse du monsieur très malade en chaise roulante! J'ai répondu "non" bien sûr jusqu'à ce que j'aperçoive mon Jean-Marc affalé dans sa chaise encadré de ses deux fils à l'air accablé!
Il faut vous décrire le décor pour que vous puissiez imaginer la scène suivante:
Nous sommes au contrôle des bagages; les hommes du côté entrée et Yulia et moi à l'endroit où l'on récupère ses sacs, chaussures, ceintures, vestes, téléphone etc après qu'ils soient passés sur le tapis roulant... Les gens passent les contrôles, laissent leurs liquides, ouvrent certains sacs suspects et nous, nous passons gaillardement et à la vue de tous, des sacs, des passeports, des vestes, des téléphones etc.... si cela était une scène d'un film, personne n'y croirait....
N'oubliez pas que la chaise avait été "empruntée" et qu'elle était recherchée, ce qui fait qu'elle a été abandonnée par les "voleurs " qui se sont enfuis en courant.

Au retour, toujours à l'aéroport de Johannesbourg ( pas sûr qu'on ait envie d'y revenir!), après avoir pris nos billets car il avait été impossible de les avoir depuis la Namibie, je regarde mon billet et dit à Yulia que le vol a été retardé puisque nous partons à 21h15 et non 20h15 comme sur le programme. Yulia me répond que son billet est bien pour 20h15. En fait, on ne nous a pas mis sur le même vol: les "vieux" partent une heure plus tard mais ils n'auront pas une heure à Londres pour attraper l'avion pour Genève.
Nous repartons à l'enregistrement pour essayer de faire changer nos billets ( Yulia nous interdit cette fois de sortir de la zone de transit! On ne la lui fera pas deux fois! ). Les employés ne veulent rien entendre, nous demandons à voir un chef que nous ne verrons pas; le ton monte et l'employé met ses écouteurs sur ses oreilles pour ne plus nous entendre! Il a fallu retenir Hervé qui était prêt à en venir aux mains! Jean-Marc et moi avons donc bien dû prendre le vol suivant et courir dans l'aéroport de Londres pour pouvoir de justesse prendre le vol avec le reste de la famille.
Une chose est sure: nous n'allons pas demander la carte de fidélité de British Airways; nous essaierons de voyager avec une autre compagnie la prochaine fois!

Jean-Marc se joint à moi pour remercier notre petite famille des merveilleuses vacances que nous avons passées tous ensemble. Nous ne regrettons rien et nous n'avons pas fini de rire ensemble de toutes nos aventures.
Michèle

abecedaire bis

Ah
Bravo ! Quelle
Chance
D'avoir
En
Famille
Gambadé
Heureux.
Ici, de
Johanesburg au
Kalahari en passant par différents
Lodges.
MERCI de
Nous avoir
Offert,
Parents, beaux-parents, grand-parents
Que vous êtes, Michèle et Jean-Marc, ces
Randonnées et
Safaris
Tout terrains. Bref
Un fabuleux
Voyage !
Wahou, que
d'eXellents souvenirs, plein les
Yeux...
Z 'encore M E R C I !

Fils, belles-filles et petites filles.

Lundi 13 avril.

Pour clore ce fabuleux voyage riche en émotions et en superbes images,
nous vous proposons, sur une idée originale de Benoît et avec l'aide de
chacun, un abécédaire africain:

A comme Afrique, antilopes, aigles, aventure.
B comme Botswana, Bushmen, buffles, babouins, bébés animaux.
C comme crocodiles, caméléons, carcasses, couchers de
soleil fabuleux, dunes, désert
E comme éléphants, Etosha.
F comme facochères, fleuves, fabuleux.
G comme girafes, gazelles, gnous, guêpiers, gécko.
H comme hippopotames, hérons, Herreros.
I comme impalas, inondations.
J comme Johannesbourg airport.
K comme kudu, Kalahari, 4000 km parcourus.
L comme lions, léopard, lune pleine, lodges, luxe.
M comme Moïse, marabouts, mantes religieuses.
N comme nuits étoilées, Namibie.
O comme oryx, oreilles de girafes, otaries.
P comme putois, pneus crevés (3), pistes.
Q comme quiétude.
R commee rhinocéros, républicains sociaux.
S comme springboks, scarabés, souris, sable rouge, savane.
T comme trous d'eau, tisserands.
U comme union familiale.
V comme Victoria Falls, villages de huttes, vautours, vipères.
W comme Welwitschia Mirabilis.
X comme xylophone africain.
Y comme y en n'a point comme nous.
Z comme zèbres, Zimbabwe.

Nous vous remercions de nous avoir suivis et de nous avoir encouragés
par vos messages.

A bientôt.

Paques

Après une nouvelle chasse au lion productive, un bain pour
les filles dans la piscine privative et une partie de cartes
pour les "grands", tout le monde a profité de cet intermède
pour prendre des forces avant le rush final.

Ce soir, nous sommes tous fatigués : il vous faudra attendre
demain pour une suite plus élaborée de nos aventures.

Nous n'oublions cependant pas de souhaiter un joyeux
anniversaire à Alain, Sébastien et Raphaël et de joyeuses
fêtes de Pâques à tous.

Journee de repos

Après une promenade forte intéressante en compagnie de Bochihman, nous
avons quartier libre jusqu'à 15h30. Pffffff, ça fait du bien...

Samedi 11 avril

Dans cette région, le soleil se lève vers 6h et se couche avant 18h.
Nous avons pris un rythme africain : coucher tôt et lever entre 6h et
7h. Même Valentine et Juliette se réveillent sans problème. A tel point
que Benoît serait tenté d'instaurer cet horaire sur Sakatia mais
Frédérique n' a pas l'air très enthousiaste.

Dire que nous passons des vacances reposantes serait extrêmement exagéré
: les paysages de Namibie sont très beaux et variés mais que les
distances entre eux sont longues !

Autant à Swakopmund l'océan amenait un air frais très agréable autant le
Kalahari est chaud, très chaud. Il fait entre 35 à 40°C à l'ombre et il
n'y a pas d'ombre !!! Heureusement Aujourd'hui nous sommes à 1200 mètres
d'altitude et les nuits sont fraîches.

Cet après-midi, après que les filles se soient baignées dans la piscine
privative que les marins ont reçu avec leur chambre pour lune de miel
(!!!) départ pour un safari 4x4 avec au final un beau lion et une coupe
de champagne sur fond de soleil couchant surplombant les dunes rouge du
Kalahari.

Vendredi 10 avril.

Ce matin, le réveil a sonné à 4h30!
C'est pire qu'à l'armée! Il faut
dire que nous devons aller gravir
Big Mamma, une dune du désert du
Nabib et le parc ouvrant à 6h, il
faut y arriver tôt, car, la chaleur
aidant, nous n'arriverions pas au
bout de notre ascension.

Il fait chaud, très chaud et la
montée est rude, mais la vue est à
couper le soufle. Pour la descente,
c'est toboggan et roulades!

Il nous faut atteindre ensuite un
lac asséché et comme nous n'avons
pas pris assez de boissons, c'est
complètement déshydratés que nous
arrivons au bus. Heureusement, un
petit plongeon dans l'eau fraîche
d'une piscine naturelle au fond du
canyon de Sesriem nous revigorera un
peu !

Retour au lodge pour une salade
bienvenue et raffraîchissante.
Petite sieste, sauf pour les filles.
Juliette, dans la chambre des
grands-parents dit qu'elle essaie de
fermer les yeux mais qu'ils
s'ouvrent tout seuls!!!

Nous faisons un partie de cartes
avant le repas du soir.

Nous avons oublié de souhaiter un
joyeux anniversaire à Jean-Paul
(Papa de Fred) hier.

Jeudi 9 avril - Swakopmund - Kulala Lodge

Lever à 7h00. Petit déjeuner à 7h30 et départ à 8h00. Somme toute un
schéma classique pour nos vacances.

Nous quittons Swakopund sous le brouillard matinal dû à la proximité de
l'océan, direction "Solitaire", restaurant-lodge-camping-station service
perdu au beau milieu du désert! Sur la route, nous nous arrêtons non
loin de Swakopmund pour voir des Welwischia Mirabilis, plantes
millénaires entre cactus et plante grasse. Il est 9h00 du matin et la
chaleur est écrasante. Ca promet. La route, enfin la piste, est
difficile. Beaucoup de cailloux et de pierres. La progression est lente
et pénible vu l'état de détérioration avancée des suspensions et des
pneus du bus. Nous réussissons à nous enliser dans le sable en
empruntant un raccourci de notre cher Moïse. Comme il y a quelques
jours, nous descendons pousser ! Les paysages sont magnifiques et variés
: immenses plaines aux herbes vert-jaune, montagnes et rochers.
La halte à Solitaire est bienvenue pour tous. Nous en avons plein les
fesses et plein le dos, il fait chaud et Moïse a presque réssi à nous
mettre dans le ravin: fatigue ou inattention, nous ne le saurons jamais.
Nous mangeons une salade, dehors au milieu des cactus.

Nous continuons ensuite notre route sur une piste qui devient de plus en
plus difficile. Ce qui devait arriver arriva : nous explosons un pneu
sur un caillou. Résultat des courses, nous devons nous arrêter au bord
de la route et Benoît aide Moïse à changer la roue. Nous repartons pour
une bonne heure de piste et arrivons au Kulala Lodge, accueillis avec
des cocktails de fruits. Le Lodge est perdu au milieu du désert du
Kalahari. Nous prenons possession de nos chalets habillés de toiles
militaires avec deux terrasses : une devant la porte d'entrée et une
au-dessus du chalet ! Il fait extrêmement chaud, malgré le vent qui
s'est levé.

Mercredi, 8 avril.

Aujoud'hui, visite de la petite ville. Quelques achats le matin et visite de l'aquarium l'après-midi et recherche d'une géocache pour l'équipage de Sakatia.
Le soir, repas très allemand à la Brauhaus du centre piétonnier et retour en portant les filles qui se sont endormies à la fin du repas.



La soeur de Yulia demande plus de détail sur la vie de la petite troupe.
L'entente est très bonne. Tout le monde est toujours à l'heure !
Les filles sont très agréables pendant le longues heures de route: elles jouent à la console Nintendo, regardent parfois un DVD sur un lecteur portable. Juliette dort parfois un petit moment mais Valentine, jamais!
Nous mangeons à l'européenne, surtout du boeuf qui est tendre et goûteux, parfois du coudou, du springbok, du phacochère et du crocodile, parfois du poisson, et aujourd'hui, langoustes pour Jean-Marc et Hervé et un énorme rib pour Juliette (voir photos) accompagnés de pâtes, riz, frites, salades et légumes.
Nous profitons de l'accès Internet de l'hôtel pour vous mettre plein de photos: http://picasaweb.google.ch/micheleetjeanmarc




En Namibie, il y a quelques routes goudronnées et des pistes plus ou moins planes qui nous permettent de rouler à 90 km/h. Il y a très, très peu de circulation ce qui est heureux car Moïse-Jésus-Dieu conduit à l'africaine: pour dépasser, il arrive à vive allure derrière le véhicule à dépasser, plante sur les freins pour être à la même vitesse puis passe en accélérant du mieux qu'il peut avec notre bus très chargé. Nous avons déjà tué deux oiseaux mas nous arrivons à éviter les caméléons !!!!

Mardi 7 avril, Etosha - Cape Cross - Swakopmund

Ce matin on a finalement quitté la partie plus au moins verte de Namibie pour le désert et l'océan en même temps. Réveillés comme d'habitude vers 7 heures on était partis pour notre longue route. Pendant ce voyage on a vu quelques belles femmes des peuples Himba et Herero et le vrai désert avec des mirages.

Arrêtés quelques fois pour petites pauses et une fois pour le pique-nique on a atteint le but intermédiaire de la journée - Cape Cross, donc l'océan avec des dizaines de milliers d'otaries sur la rive et dans l'eau. Quel odeur! Inoubliable, mais c'était quand même pas mal.


Et 2 heures après on s'est retrouvés finalement en civilisation africano-allemande à Swakopmund (comme cette ville est habitée par beaucoup d`allemands).
Notre Villa Margherita est très sympa, pas loin de la plage, du centre ville, avec un petit jardin et chacun sa suite. On a laissé partir notre guide Moise jusqu'à après-demain. Donc demain pas de lever matinal, pas de longues routes en voiture, journée libre en ville!
Ce soir on s'est déjà promenés, la ville est petite et agréable.



Et on peut enfin mettre quelques photos, comme ici on a de l'internet.

PS: un grand merci à Eliane et Jean-Paul, à grand-papa Coco, Fabiène & Co, Oksana, Christophe, Rita et Heinz, Willy, Josiane, Sigi et Alia pour leurs commentaires et remarques.
Quant aux autres, ils reçoivent un blâme de toute la tribu !

Lundi 6 avril

Départ du lodge à 8h pour un safari qui s'est révélé pauvre en
découvertes: quelques autruches, des écureuils, des gazelles etc.
Comme il n'y a pas de places pour manger à l'intérieur du parc, nous
allons directement au lodge où nous passerons la nuit. Il situé à 30
minutes en dehors du parc et nous y sommes accueil par un bébé gnoux qui
est nourris au biberon ainsi que trois mangoustes déchaînées et deux
petits chats. Un petit plongeon dans la piscine pour nous raffraîchir et
nous repartons pour Etosha et demandons à Moïse de nous conduire à un
point d'eau où nous voulons voir différentes sortes d'animaux qui se
succèdent pour boire. Le problème avec notre guide, c'est qu'il ne
comprend pas tout ce qu'on lui dit (il nous a d'ailleurs avoué que la
personne qu'il comprend le mieux dans le groupe, c'est Juliette !) Nous
avons donc tourné en rond sans rien voir de plus que le matin et avons
de nouveau stressé, mais pour sortir du parc cette fois ! Coup de
chance, sur le chemin du retour nous croisons une famille de girafes
(papa, maman et le petit) ainsi qu'un superbe lion caché dans les
fourrés.
Le soir le buffet est excellent (coudou et springbok), danse folklorique
et rencontre avec un chat "sauvage" sur la terrasse le soir que nous
nourrissons à la vache-qui-rit vu sa maigreur...

NB : Nous essayons de mettre à jour quotidiennement notre position dans
l'encadré à droite "Où sommes nous ?". Le petit "+" et "-" servent à
zoomer. En cliquant, il est possible de déplacer la carte.

Dimanche, 5 avril.

Cette nuit, la Namibie a passé à l'heure d'hiver, ce qui fait que
maintenant, nous avons 2 heures de moins que vous.
Le matin, pas besoin de réveil: des dizaines d'oiseaux se chargent de
nous réveiller en douceur.

Après un copieux petit déjeuner, nous reprenons la barque pour rejoindre
le bus. La grande route longe plein de petits villages de huttes aux
toits de chaume, entourées de palissades. Comme nous sommes dimanche,
les habitants se sont mis sur leur 31 et beaucoup cheminent le long de
la route pour se rendre à l'église.

Nous devons faire environ 300 km avant le repas de midi prévu à Tsumeb.
Le moral et la santé de la petite troupe sont au mieux: les filles ne
sont plus malades; nous avons bien quelques piqûres de moutiques (
surtout Hervé, qui les attire et du coup nous protège! ), mais nous
espérons que nous échapperons à la malaria.

Avant le repas, Valentine se plaint d'une oreille; elle est chaude et a
le ventre et le dos couverts de petits boutons rouges. Yulia a des
gouttes pour les oreilles que nous lui mettons. Comme il y a peu de
progrès après le repas et comme nous allons passer les jours suivants
loin d'une ville, nous nous rendons à l'hôpital de Tsumeb où une
doctoresse (ou une infirmière?) examine Valentine: elle a juste un
oreille un peu rouge et elle nous prescrit du panadol en sirop à acheter
au super-marché!

Il est déjà tard et nous avons encore du chemin à faire pour arriver à
Etosha: il faut savoir que le parc ferme à la tombée de la nuit. Nous
aurons de la chance car il nous manquait le rhynocéros pour avoir vu les
"big five" et nous en trouvons un au milieu de la route. Notre guide a
peur qu'il se mette à charger et reste prudemment à distance. Vous dire
que nous étions rassurés serait mentir.... Finalement, il s'éloigne et
nous pouvons reprendre notre route. Nous avons également vu beaucoup de
girafes, des springboks, des oryx, des zèbres et leurs petits, deux
dik-dik, des mangoustes et des gnous.

Nous arrivons 2 minutes avant la fermeture du "Restcamp" où se trouvent
les chambres et les restaurants, boutiques etc. Nous avons deux très
jolies chambres doubles avec une petite terrasse, alors que l'équipage
de Sakatia partage un chalet de 2 chambres, cuisinette, coin salon et
une terrasse avec gril.

Les filles sont tellement fatiguées qu'elles s'endorment au restaurant
et qu'on les couchera sans pouvoir leur faire avaler quoi que ce soit.

Inondation

Que celui qui s'imagine les safaris en Afrique Australe dans une savane aride voire désertique revoie sa copie, surtout dans
cette région et à cette saison.

La saison des pluies s'achève enfin. Beaucoup, même trop de pluies sont tombées en Angola. Les rivères et fleuves ont enflé
puis débordé, inondant bon nombre d'endroits. Certains lodges les pieds dans l'eau sont sous l'eau... Celui où nous sommes
ce soir n'est plus accessible par la route, nous avons dû faire 10 minutes de bateau pour arriver. Il y a encore une
semaine, nos bungalows baignaient dans 10 cm d'eau ! Nous n'avons d'ailleurs rien vu des chutes de Bopa, elles aussi
complètement noyées.

La végétation est dense et très verte. Le paysage devrait être plus aride les jours à venir car nous allons partir vers le
parc d'Etoscha puis piquer sur le Sud et le désert.

Anecdote du jour : en safari dans une petite réserve, nous nous retrouvons ensablés lors d'un demi-tour. Rien à faire: il
nous faut descendre du bus, mettre des branches sous les roues, pousser et conseiller notre guide-chauffeur qui,
visiblement, n'est pas un grand champion. Sortis du bus, juste à coté du point d'eau, nous ne pouvons nous empêcher
d'imaginer les lions et léopard, que nous avions vus les jours précédents ainsi que les éléphants dont nous voyons les
traces...

Le soir, nous lisons vos commentaires et remarques. Grand-Papa Coco demande comment est le temps. Il fait chaud, 28 à 30
degrés; le matin, il fait grand soleil, le ciel se couvre vers midi, on voit quelques éclairs et cela se découvre plus tard.
Pour la première fois cette après-midi, nous avons eu de la pluie sur la route et un magnifique arc-en-ciel.

Comme nous n'avons pas Internet, il vous faudra attendre pour avoir des images. Dès que nous aurons une connection, nous ne
manquerons pas d'en mettre.

Vendredi, 3 avril.

Ce matin, nouveau safari.Nous ne verrons pas grand-chose de nouveau à
part les zèbres qui manquaient à notre palmarès mais par contre, nous
apprenons à nous brosser les dents avec un morceau de bois, à filtrer
l'eau avec une tige de nénuphar, à protéger notre peau des moustiques
avec de la sauge sauvage et faire des colliers de mariée avec une fleur
de nénuphar.
Petit plongeon dans la minuscule piscine du lodge suivi d'une petite
croisière sur la rivière K'Wando.
Valentine et Juliette ont un peu la diarrhée et nous devons nous arrêter
souvent et en catastrophe!
Ce soir, il y a du monde au lodge probablement car c'est le début du
week-end.

Passage en Namibe

Ce matin, il était prévu de quitter notre lodge de Chobe de bonne heure.
Après un petit déjeuner divin (comme tout dans ce lodge), nous
attendons, attendons et attendons notre bus. Après 2 heures d'attente
dont une passée à chercher le bus planté quelque part dans le bush,
c'est le départ pour la Namibaie.

Passage de frontière sans histoire, nous faisons connaissance avec Moïse
notre guide. Celui-ci prendra rapidement du galon puisque Juliette le
nommera Jésus à midi et Dieu en fin d'après-midi !

Le repas de midi ne sera pas très local, mais nous mangerons sur la
berge du fleuve Zambaise dont le niveau est anomarlement haut.

Enfin, nous prenons nos quartiers au très joli lodge de Kwando.

Devinette :

Qu'y a-t-il de plus difficile à trouver dans le bush? Un léopard, un lion, un crocodile?
Hé non! C'est un bus ensablé sur un chemin qui devrait mener à l'hôtel.
Voilà une heure que nous attendons que le ranger retrouve le bus qui doit nous conduire en Namibie.

mercredi, 1er avril, Chobe - Botswana

Comme nous sommes tous fatigués, la diane a été repoussée d'une heure. Nous donnons nos instructions au guide : nous désirons voir des lions et des girafes, notre guide acquiesse. A l'intérieur de la réserve, il reçoit par radio une information comme quoi les lions sont à 7 minutes. Notre guide chauffeur se prend alors pour Schumacher et traverse le bush, pédale au plancher pour ne pas manquer une famille de lions. Sur place, le spectacle est magnifique : deux mâles, une femelle et son petit qui sont bien repus. Effectivement, à quelques centaines de mètres git le cadavre d'un buffle dont les vautours et Maraboux s'arrachent les restes. En sortant du parc, nous observons, comme commandé, deux girafes. Ca, c'est du service client !


L'après-midi, nous partons à la chasse aux félins sans les filles et Michèle qui sont restées au lodge pour profiter de la piscine. Nous retrouvons la lionne du matin rentrant bredouille et sur les rotules de sa chasse aux buffles. Ainsi s'achève ce merveilleux séjour au lodge Chilwero Chobe. Message personnel de la "mère Michèle" (Hervé dixit!): "Je trouve qu'il y a bien peu de retour. N'hésitez pas à mettre vos commentaires. Merci!"